La canicule !

Nos abeilles ne souffrent pas trop de la chaleur, mais la végétation, elle, est grillée d’où il n’y a plus de ressources pour nos abeilles. Les apiculteurs doivent laisser assez de miel pour que les abeilles tiennent le coup. Trop chaud pour les traitements contre le varroa, les frelons eux aussi ont faim… pauvres ruches !

le frelon asiatique

les nids primaires sont à leur fin. le danger pour les personnes sera moindre car le nids secondaires sont généralement haut dans les arbres donc pas en contact direct avec les personnes. Il faut les enlever car ils sont plus dangereux pour les abeilles et présentent encore un danger pour les personnes. Un nid aérien peut tomber et là le danger est grand. Alors observez ! voir la fiche technique

Frelons asiatique…

Attention les nids se sont formés, avec de petites colonies (30 frelons) et sont déjà dangereux! une personne est transportée aux urgence après 4 piqures ce mois-ci.

Recommandation ; ne pas s’approcher des nids et signaler de suite aux référents frelon, voir la fiche dans le menu. Rappelons que la tenue d’apiculteur ne protège absolument pas de la piqure !!

Loi EGA Suite

L’un des enjeu pour l’apiculture de cette loi est l’interdiction inscrite dans la loi en 2021 du Glyphosate, Mr Macron l’avait promit ! En première lecture les députés se sont prononcé contre cette interdiction en séance de nuit et en l’absence de nombreux députés.  Le texte est désormais en lecture au Sénat. Si les députés ont été surpris par un vote à plus d’1 h du matin, les Sénateurs voteront en connaissance de cause. Les territoires ruraux très représentés au Sénat pousseront sans doute l’assemblée sénatoriale à un vote contre l’interdiction voir au mieux une abstention. Ce sera donc en deuxième lecture à l’assemblée nationale que la décision sera prise.

L’enjeu c’est quoi ?: le glyphosate est un poison, comme les néonicotinoïdes mais on ne sait pas bien par quoi les remplacer alors on souhaite continuer à empoisonner, les insectes, les oiseaux , les hommes…. Prévenez vos Sénateurs et vos députés !

cri du coeur !

On est pas obligé de partager l’intégralité de la lettre de Patrice Vernet mais tous les apiculteurs se retrouveront dans ce cri du cœur ! tous savent mais on continue: à interdire les néonicotinoïdes avec des dérogations à interdire les Glyphosate mais dans trois ans… Les agriculteurs continuent à dire que les apiculteurs ne savent pas traiter leurs abeilles… Les insectes meurent, les oiseaux aussi, les hommes sont malades de ce produits que faut-il de plus ?

lire le texte de cette lettre

Décision Européenne sur les néonicotinoïdes

les états ont validé la proposition de la commission Européenne. Une victoire ? peut-être en partie. Trois pesticides sont désormais interdits les: clothianidine, imidaclopride et thiamétoxame.
Bravo ne boudons pas notre plaisirs, mais beaucoup reste à faire: si trois néonicotinoïdes sont interdits, il en reste d’autres qui ne le sont pas, le tau fulvalinate par exemple qui est utilisé sur le colza, fleur très mellifère et d’autres. Nul doute que des nouveaux produits comme le Sulfoxaflore que les chimistes ont tenté de faire passer comme un produit non néonicotinoïde qui a été finalement interdit. Cette tentative montre que la « guerre » n’est pas terminée, pour nos abeilles !  De plus, de dérogations seront accordées, il reste des stocks….

Maintenons notre mobilisation

Le Miel qu’en est-il ?

 le 10 avril 2018 de Novethic

Tandis que les abeilles meurent, la France importe du faux miel

Confrontée au déclin du nombre d’abeilles, la production de miel français a considérablement chuté. Pour répondre à la demande, le pays importe les trois-quarts du miel consommé dans l’Hexagone, principalement depuis la Chine qui a augmenté sa production de 198 % en 5 ans. Or, elle est accusée de couper son miel avec du sucre liquide de riz ou de maïs.

La production de miel en France est passée de 33 000 tonnes en 1995 à 10 000 tonnes 20 ans plus tard.
Pixabay

Savez-vous vraiment d’où vient le miel que vous mangez ? Difficile de récolter les informations tant l’étiquetage est flou et l’origine opaque. La loi oblige, pour un miel d’un seul pays, d’indiquer la provenance. Mais pour les miels mélangés importés, qui aujourd’hui représentent 75% des miels consommés en France, c’est la mention vague « mélange de miels originaires/non originaires de l’Union européenne » qui est inscrite.

Le 27 mars dernier, la commission Développement durable de l’Assemblée nationale a décidé d’imposer une traçabilité du miel. Elle propose un amendement sur la future loi sur l’alimentation. Il rendrait obligatoire l’indication de chaque pays d’origine pour tous les miels, même ceux issus de pays différents. Une revendication des apiculteurs de l’Unaf (Union nationale de l’Apiculture française), de la FFAP (Fédération française des apiculteurs professionnels), mais aussi d’une centaine de parlementaires réunis dans le Comité de soutien des élus à l’abeille et aux apiculteurs.

Un miel sur 10 a reçu un ajout de sucre

La loi n’a pas encore été votée, mais c’est une « première victoire d’étape pour une meilleure traçabilité des miels vendus en France », estime l’Unaf. Cette dernière met aussi en lumière le risque de miel frelaté parmi les importations venant en particulier de Chine, le premier fournisseur français. « La Chine a souvent été épinglée pour des fraudes comme l’ajout de sirop de sucres », explique l’UNAF. « En 2014, les tests de l’UFC-Que Choisir avaient constaté que sur 20 miels premiers prix achetés dans diverses enseignes de la grande distribution, six présentaient des ajouts de sucre, soit presque un tiers des produits ».

Une information confirmée quelques mois plus tôt par la DGCCRF, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, qui avait constaté que plus d’un miel sur dix avait « subi l’addition d’eau ou de sucres exogènes issus de la canne ou du maïs ».

Augmentation de 198 % de la production

La Chine propose du miel à prix très bas, rentabilisé par cet ajout de sucre liquide. En 5 ans, elle a ainsi augmenté sa production de miel de 198 %, quand celle de la France ne cesse de s’effondrer. Entre 2015 et 2016, sa production a baissé de 33 %. En cause, bien sûr, le déclin des abeilles. Chaque année, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent.

Une hécatombe qui inquiète jusqu’au géant de l’agro-alimentaire. Le distributeur américain Walmart a déposé un brevet concernant des abeilles robotisées capables de détecter le pollen sur une plante et de le transporter sur les cultures qui en ont le plus besoin.

Marina Fabre @fabre_marina