Loi EGA Suite

L’un des enjeu pour l’apiculture de cette loi est l’interdiction inscrite dans la loi en 2021 du Glyphosate, Mr Macron l’avait promit ! En première lecture les députés se sont prononcé contre cette interdiction en séance de nuit et en l’absence de nombreux députés.  Le texte est désormais en lecture au Sénat. Si les députés ont été surpris par un vote à plus d’1 h du matin, les Sénateurs voteront en connaissance de cause. Les territoires ruraux très représentés au Sénat pousseront sans doute l’assemblée sénatoriale à un vote contre l’interdiction voir au mieux une abstention. Ce sera donc en deuxième lecture à l’assemblée nationale que la décision sera prise.

L’enjeu c’est quoi ?: le glyphosate est un poison, comme les néonicotinoïdes mais on ne sait pas bien par quoi les remplacer alors on souhaite continuer à empoisonner, les insectes, les oiseaux , les hommes…. Prévenez vos Sénateurs et vos députés !

cri du coeur !

On est pas obligé de partager l’intégralité de la lettre de Patrice Vernet mais tous les apiculteurs se retrouveront dans ce cri du cœur ! tous savent mais on continue: à interdire les néonicotinoïdes avec des dérogations à interdire les Glyphosate mais dans trois ans… Les agriculteurs continuent à dire que les apiculteurs ne savent pas traiter leurs abeilles… Les insectes meurent, les oiseaux aussi, les hommes sont malades de ce produits que faut-il de plus ?

lire le texte de cette lettre

Décision Européenne sur les néonicotinoïdes

les états ont validé la proposition de la commission Européenne. Une victoire ? peut-être en partie. Trois pesticides sont désormais interdits les: clothianidine, imidaclopride et thiamétoxame.
Bravo ne boudons pas notre plaisirs, mais beaucoup reste à faire: si trois néonicotinoïdes sont interdits, il en reste d’autres qui ne le sont pas, le tau fulvalinate par exemple qui est utilisé sur le colza, fleur très mellifère et d’autres. Nul doute que des nouveaux produits comme le Sulfoxaflore que les chimistes ont tenté de faire passer comme un produit non néonicotinoïde qui a été finalement interdit. Cette tentative montre que la « guerre » n’est pas terminée, pour nos abeilles !  De plus, de dérogations seront accordées, il reste des stocks….

Maintenons notre mobilisation

Le Miel qu’en est-il ?

 le 10 avril 2018 de Novethic

Tandis que les abeilles meurent, la France importe du faux miel

Confrontée au déclin du nombre d’abeilles, la production de miel français a considérablement chuté. Pour répondre à la demande, le pays importe les trois-quarts du miel consommé dans l’Hexagone, principalement depuis la Chine qui a augmenté sa production de 198 % en 5 ans. Or, elle est accusée de couper son miel avec du sucre liquide de riz ou de maïs.

La production de miel en France est passée de 33 000 tonnes en 1995 à 10 000 tonnes 20 ans plus tard.
Pixabay

Savez-vous vraiment d’où vient le miel que vous mangez ? Difficile de récolter les informations tant l’étiquetage est flou et l’origine opaque. La loi oblige, pour un miel d’un seul pays, d’indiquer la provenance. Mais pour les miels mélangés importés, qui aujourd’hui représentent 75% des miels consommés en France, c’est la mention vague « mélange de miels originaires/non originaires de l’Union européenne » qui est inscrite.

Le 27 mars dernier, la commission Développement durable de l’Assemblée nationale a décidé d’imposer une traçabilité du miel. Elle propose un amendement sur la future loi sur l’alimentation. Il rendrait obligatoire l’indication de chaque pays d’origine pour tous les miels, même ceux issus de pays différents. Une revendication des apiculteurs de l’Unaf (Union nationale de l’Apiculture française), de la FFAP (Fédération française des apiculteurs professionnels), mais aussi d’une centaine de parlementaires réunis dans le Comité de soutien des élus à l’abeille et aux apiculteurs.

Un miel sur 10 a reçu un ajout de sucre

La loi n’a pas encore été votée, mais c’est une « première victoire d’étape pour une meilleure traçabilité des miels vendus en France », estime l’Unaf. Cette dernière met aussi en lumière le risque de miel frelaté parmi les importations venant en particulier de Chine, le premier fournisseur français. « La Chine a souvent été épinglée pour des fraudes comme l’ajout de sirop de sucres », explique l’UNAF. « En 2014, les tests de l’UFC-Que Choisir avaient constaté que sur 20 miels premiers prix achetés dans diverses enseignes de la grande distribution, six présentaient des ajouts de sucre, soit presque un tiers des produits ».

Une information confirmée quelques mois plus tôt par la DGCCRF, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, qui avait constaté que plus d’un miel sur dix avait « subi l’addition d’eau ou de sucres exogènes issus de la canne ou du maïs ».

Augmentation de 198 % de la production

La Chine propose du miel à prix très bas, rentabilisé par cet ajout de sucre liquide. En 5 ans, elle a ainsi augmenté sa production de miel de 198 %, quand celle de la France ne cesse de s’effondrer. Entre 2015 et 2016, sa production a baissé de 33 %. En cause, bien sûr, le déclin des abeilles. Chaque année, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent.

Une hécatombe qui inquiète jusqu’au géant de l’agro-alimentaire. Le distributeur américain Walmart a déposé un brevet concernant des abeilles robotisées capables de détecter le pollen sur une plante et de le transporter sur les cultures qui en ont le plus besoin.

Marina Fabre @fabre_marina

Journée sanitaire Samedi 21 avril 2018

Le Varroa semble se développer vite.. nous aborderons:

  • Les médicaments distribuées et ceux en prévision pour l’an prochain
  • le comptage des varroa comment apprécier l’attaque des varroas ?

Cette journée est aussi celle de la distribution des commandes de médicaments
Rendez vous : le Samedi 21 avril à 14h au Château Lagrange 77176 Savigny le Temple

mortalité sur les ruches au moins 10% !

Les pertes de ruches

Pertes de ruches et mortalités En hiver

Depuis quelques années, une mortalité accrue des colonies d’abeilles semble atteindre tous les continents et en particulier ceux de l’hémisphère Nord. En parallèle, un déclin général des insectes pollinisateurs est reporté dans différents pays. En 2006, le terme de « syndrome d’effondrement des colonies » (C.C.D., en anglais) a fait son apparition, décrivant un phénomène inexpliqué et de grande ampleur qui conduit à la fragilisation du cheptel apicole mondial (les ruches sont retrouvées vides de leurs ouvrières, sans cadavre dans ou devant la ruche).

L’Europe est également concernée par des phénomènes de fortes mortalités de colonies d’abeilles.

Outre les décès de colonies d’abeilles pendant l’hiver, d’autres phénomènes sont relevés : affaiblissement en cours de saison, augmentation du nombre de cas de « ruches bourdonneuses » ou encore baisse de fertilité chez les faux-bourdons.

  •    Le réseau COLOSS (Prevention of COlony LOSSes) a été créé afin de coordonner au niveau international la lutte contre les pertes de colonies. Ce réseau regroupe chercheurs et responsables du développement apicole de 54 pays différents. Une enquête sur les pertes hivernales de ruches dans les différents pays est conduite de façon harmonisée.
  • Il faut déclarer les pertes, afin de savoir les orientations à prendre. voici le bordereau de déclaration à retourner au GDSA qui transmettra.